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LE CONCEPT DE « FORCE DU DROIT » CHEZ HOBBES À LA LUMIÈRE DES LECTURES CRITIQUES DE ROUSSEAU ET KANT
Dans la tradition du contrat social, partant de Hobbes à Kant en passant par Rousseau, l’Etat souverain moderne a pour fondement le concept de « force du droit », qui renvoie aux seules lois édictées par une autorité légitime dans le but de garantir la paix civile, la propriété et les droits à chaque individu. Si pour des raisons sécuritaires, Hobbes a défendu l’idée que la « force du droit » résulte de la seule volonté de celui qui détient le « droit du plus fort », est-ce pour autant le cas de Rousseau et de Kant ? Battant en brèche cette approche hobbesienne, Rousseau lui reproche d’avoir réduit la « force du droit » au « droit du plus fort ». Or, de son côté, Kant s’en démarque par sa défense de l’État républicain. Ainsi, dans une approche herméneutique, notre réflexion entend surtout montrer les disparités et les problèmes que soulève le concept de « force du droit » en philosophie politique.
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