• Aujourd'hui: 09/11/2025
  • Connexion

RevueCra RevueCra

  • Accueil
  • La Revue
      • Instruction aux auteurs
      • Equipe de rédaction
      • Politique de publication
  • Equipe de rédaction
  • Numéros
  • Auteurs
  • Contacts
  • La symbolique des plantes dans la littérature antillaise : l’exemple de Moi Tituba sorcière noire de Salem de Maryse Condé

    Résumé : La symbolique des plantes dans la littérature des Antilles françaises est 
    de plus en plus représentée. En effet, dans Cahier d’un retour au pays natal (1939), le 
    culte  qu’Aimé  Césaire  voue  aux  ancêtres  passe  par  l’évocation  du caïlecédrat 
    « magique » (arbre géant dont les vertus médicinales sont incontestables). Édouard 
    Glissant  quant  à  lui,  consacre  une  hymne  au  mahagony  (arbre  de  grande  taille 
    identique  à  l’ébénier)  dans  le  roman  éponyme  nommé  Mahagony  (1997).  Maryse 
    Condé,  l’écrivain  sur  lequel  s’appuie  cet  article,  dans  Moi  Tutiba  sorcière  noire  de 
    Salem (1986), explique à sa manière comment l’usage chamanique des plantes opère 
    une  puissance  en  procurant,  soit  la  vie,  soit  la  mort.  Dans  ce  roman  à  tonalité 
    féministe, Tituba, l’héroïne, détient le don de guérison par les plantes. C’est ainsi 
    que les arbres, leurs feuilles, leurs fruits et leurs écorces deviennent des ingrédients 
    à  partir  desquels  Condé  constitue  une  poétique  écologique.  Cet  article  illustre 
    l’impact des plantes dans l'imaginaire antillais et la place qu’elles occupent dans la 
    création littéraire.  
    Mots-clés :  Plantes,  Symbolique,  Poétique  écologique,  Antilles  françaises, 
    Imaginaire 

    Abstract  :  The  symbolism  of  plants  in  the  literature  of  the  French  West  Indies is 
    increasingly  represented.  In  fact,  in  Cahier  d  'un  retour  au  pays  natal  (1939),  the 
    worship that Aimé Césaire devotes to the ancestors involves the evocation of the 
    "magical"  caïlecédrat  (giant  tree  whose  medicinal  virtues  are  incontestable). 
    Édouard Glissant, meanwhile, also devotes a hymn to the mahagony (a large tree 
    identical to the ebony tree) in an eponymous novel called Mahagony (1997). Maryse 
    Condé, the writer on which this article is based, in Moi Tutiba, sorcière noire de Salem 
    (1986), explains in her own way how the shamanic use of plants operates a power 
    by procuring either life or death. In this feminist-themed novel, Tituba, the heroine 
    holds the gift of herbal healing. This is how the trees, their leaves, their fruits and 
    their bark become ingredients from which Condé constitutes an ecological poetics. 
    This  article  would  like  to  illustrate  the  impact  of  plants  on  the  West  Indian 
    imagination and the place they occupy in literary creation. 
    Keys-words : Plants, Symbolic, Ecological poetics, French Antilles, Imaginary  

      • Télécharger

A Propos

Le Cahier de la Recherche Africaine est une revue scientifique semestrielle, hébergée à l’Université Omar Gabon (Gabon), en partenariat avec le groupe EM-Gabon Université.

  • revuecra@revue-cra.com
  • +241 62 06 34 04

La revue

  • Présentation de la revue
  • Protocole rédactionnel
  • Comité de rédaction

Informations

  • Politique éditoriale
  • Contact
  • Mention légales et crédits
  • Politique de publication
  • Equipe éditoriale
  • Articles
  • Auteurs
  • Mots clés

© 2025 Revue-Cra. Tous les droits réservés.

  • Accueil