RevueCra

Ce texte montre, à travers la critique merleau-pontienne de la pensée technoscientifique, que l’homme n’est pas sur la terre un être passif, il agit et transforme techno-scientifiquement le monde naturel en produisant des artifices divers. Par ses inventions et artifices, la science consiste alors en la possession active de la terre, elle s’en assure le contrôle et la maîtrise. Cependant, l’esthétique inhérente à la pensée technoscientifique est dépoétisation, dé-mondanisation et inesthétisation des rapports au monde concret et originaire. D’où la nécessité de retrouver au carrefour de la phénoménologie et de l’éthique un réenchantement esthétique de nos rapports au monde de l’expérience concrète.

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