- Aujourd'hui: 18/10/2024
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L’ADMINISTRATION PUBLIQUE GABONAISE A L’EPREUVE DES VALEURS DEONTOLOGIQUES
Résumé : L’article 5 de la Loi n°14/2005 du 8 août 2005 portant Code de déontologie de la Fonction Publique Gabonaise dispose que : « Constituent les normes fondamentales auxquelles est soumise l’administration : le principe de légalité ; le principe d’égalité ; le principe de la continuité ; le principe de la neutralité ; le principe de la mutabilité ou d’adaptabilité ; le principe de la gratuité ; le principe de la responsabilité ». Ceci dit, ces normes doivent être connues et observées par l’agent public dans l’exercice de sa fonction. Cependant, force est de constater que nombreux sont les pays de la Communauté Économiques et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) dont les administrations publiques souffrent d’une léthargie, qui occasionne d’emblée leur inefficacité dans un contexte exacerbé par l’avènement des nouvelles technologies. Le cas de l’agent public gabonais nous servira de repère. Car, soit, il connaît les normes déontologiques et les bafoue, soit, il les ignore et commet des fautes professionnelles par mésinformations et donc par un profil intellectuel biaisé. Ceci expliquerait le fait que le service public soit en proie à une perte croissante et inquiétante des concepts d’éthique et de déontologie au profit des usages peu commodes qui déteignent, in fine, sur l’image de la nation tout entière et sur l’accélération du processus d’intégration sous régionale.
Abstract: Article 5 of Law n°14/2005 of August 8, 2005 on the Code of Ethics for the Gabonese Civil Service stipulates that "The following are the fundamental standards to which the administration is subject: the principle of legality; the principle of equality; the principle of continuity; the principle of neutrality; the principle of mutability or adaptability; the principle of gratuity; the principle of responsibility". That said, these standards must be known and observed by public officials in the performance of their duties. However, it has to be said that in many countries of the Central African Economic and Monetary Community (CEMAC), public administrations are suffering from a lethargy which, from the outset, causes their inefficiency in a context exacerbated by the advent of new technologies. The case of the Gabonese public servant will serve as a benchmark. For either they know the ethical standards and flout them, or they ignore them and commit malpractice through misinformation and therefore a biased intellectual profile. This would explain why the public service is prey to a growing and worrying loss of the concepts of ethics and deontology in favor of inconvenient practices that rub off, in fine, on the image of the nation as a whole and on the acceleration of the sub-regional integration process.
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