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LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES EN AFRIQUE CENTRALE À L’ÉPREUVE DE LA GESTION DU COVID : QUELLES ONT ÉTÉ LES CONSÉQUENCES À LA FRONTIÈRE GABON – CAMEROUN ?
La pandémie de Covid-19 a eu des conséquences dans plusieurs domaines d’activités. Face à cette épidémie mondiale, une bonne partie des stratégies de riposte était orientée vers la mise en place des restrictions en matière de déplacements, à la fois sur les plans internes et externes. La sous-région d’Afrique centrale n’est pas restée en marge de cette dynamique. Cependant, au lieu d’une réponse globale et concertée au niveau sous-régional, la gestion de la pandémie s’est caractérisée par la mise en place, par chaque État, d’un ensemble de mesures de restrictions au niveau national qui ont eu, au final, de lourdes conséquences sur la libre circulation des personnes. En adoptant une démarche comparative, et en prenant donc comme zone d’étude les localités rurales formant l’enveloppe frontalière Gabon – Cameroun, cet article tente de revenir sur le bilan de la gestion du Covid-19 dans la sous-région d’Afrique centrale en l’analysant à l’aune des problématiques de circulations. Il s’agit plus précisément de faire une radioscopie globale de la gestion de l’épidémie mondiale et d’en comprendre les conséquences localement situées en matière de libre circulation des personnes, et à travers une comparaison des expériences gabonaise et camerounaise.
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