RevueCra

Le projet d’entendre le Gabon musicalement conduit la réflexion vers la symphonie urbaine. Cette dernière mérite une écoute particulière. C’est dans cet abord qu’une oreille s’est donnée d’ouïr le hip-hop précisé sous la dénomination de Rap pour saisir le pensé chanté du Gabon. Ainsi, le groupe de Rap gabonais, Movaizhaleine, s’invite à ce commerce intellectuel à travers la chanson « Aux choses du pays » pour mettre en exergue la démission d’une société se refusant au voltairisme de la culture du jardin. Il est saisi ici, la volonté de dévoiler l’implicite de cette chanson à travers le thème « Société hésitante : discursivité fétide à travers « Aux choses du pays » de Movaizhaleine. L’intérêt de cette réflexion est uniquement d’écouter le panorama des maux du peuple gabonais. Celui-ci exclut l’exercice systématique du procès du pouvoir car mettant la population au centre des travers qu’elle expérimente quotidiennement. La chanson urbaine s’émancipe dans ce travail, de toute appréciation singulière de mélodie contestataire. Elle est davantage entendue sous le prisme pédagogique pour sortir le peuple des « Silences de la Contestation » (Bouschedy, 2016).

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